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Date de création : 23.03.2011
Dernière mise à jour :
24.12.2023
30 articles
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Pierre Le Vigan (né en 1956) est un essayiste français.
Influencé par |
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Pier Paolo Pasolini, Nietzsche, Heidegger, Clément Rosset, Hannah Arendt, Alain de Benoist, Henri Lefebvre, Massimo Cacciari, PierreDrieu la Rochelle,Régis Debray, Jean-Claude Michéa, Pierre Andreu, Frédéric Schiffter
Sommaire
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3 Notes et références 4 Liens externes
Carrière[modifier | modifier le code]
Né en 1956, il est urbaniste de profession[1]. Aussi essayiste, il est auteur, depuis les années 1970, de nombreux écrits sur l'histoire des idées et la philosophie (articles sur Clément Rosset, Friedrich Nietzsche, Martin Heidegger, Françoise Dastur, Rémi Brague, Serge Latouche, Alain Caillé, ...), et il a publié des travaux sur la phénoménologie et la psychologie (voir son ouvrage Le malaise est dans l'homme). Il a publié quelques 800 articles sur divers sujets comme le cinéma, la peinture, la sexualité, l'histoire des idées, la politique. Le Spectacle du monde a publié un portrait de l'essayiste en janvier 2012 (''Pierre Le Vigan, un urbaniste chez les philosophe", par François-Laurent Balssa).
Engagement[modifier | modifier le code]
Il développe dans ses écrits une critique du capitalisme comme réification de l'homme, un refus de l'idéologie et de l'imaginaire productivistes, du culte de la croissance, de l'idéologie du progrès, de la destruction des peuples et des cultures par l'uniformisation marchande et par la transplantation des populations. Ces positions l'ont rapproché de la Nouvelle droite (ND), courant critique des anciennes droites et des anciennes gauches. Toutefois, il a critiqué le différentialisme culturel communautariste qui pouvait être la tentation de certains ultra différentialistes..[2]. Il explique que droit à la différence et droit à la ressemblance ne s'excluent pas.
Il est un essayiste à la fois généraliste et « métapolitique[3] ».
Pierre Le Vigan défend la métapolitique comme le fait de penser au-delà de tout enjeu politique à court terme. « Un travailleur intellectuel n'appartient pas à un courant d'idées, précise-t-il. Un travailleur intellectuel n'appartient pas plus à un courant d'idées qu'un bateau n'appartient au fleuve qu'il emprunte. Ses idées peuvent croiser celles d'un courant. Il peut, fort heureusement, y avoir des fécondations réciproques entre idées. Mais un travailleur intellectuel est avant tout responsable devant lui-même de ses idées et du chemin de pensée qui est le sien » (Carnets[4]).
Il se définit, plutôt que « ni de droite ni de gauche », comme « à la fois de droite et de gauche », il écrit : « Je suis de droite au sens la reconnaissance de la nécessité de l’effort, du travail, de la responsabilité personnelle. Je suis de gauche au sens de la nécessité d’agir pour plus de justice sociale, pour permettre l’élévation de tous. » (Carnets[5]).
Il collabore à Éléments, avec notamment pendant la décennie 2000 un bloc-notes politique, littéraire, philosophique qui paraissait sous le nom de « Carnets ». Ces carnets ont été regroupés avec d'autres textes dans Le front du cachalot (2009), un titre qui fait référence à Moby Dick d'Herman Melville ; ils constituent une synthèse d'analyses philosophiques, sociologiques et politiques sur les temps contemporains. Pierre Le Vigan écrit ou a écrit dans Nouvelle École, Krisis, Le Spectacle du Monde, Perspectives Libres (édité par le Cercle Aristote), Le Recours aux Forêts, Vouloir... Il a aussi réalisé des fascicules de la collection « Point de vue » du GRECE (notamment sur « la civilisation du travail »). Il a aussi utilisé les pseudonymes de Noël Rivière et de Fabrice Mistral.
Il se rapproche, à partir des les années 2010, du Cercle Aristote, et de sa revue Perspectives Libres.
Thèmes[modifier | modifier le code]
Les sujets qu'il aborde vont de la critique d'art au mouvement des idées en passant par l'histoire et la littérature (Jean Prévost, Jean Giono, George Orwell, Albert Camus, Walter Benjamin...) ou la cosmologie.
Il a publié Inventaire de la modernité, avant liquidation (Avatar Éditions, 2007), un ouvrage sur la situation de l'homme moderne dans la société du productivisme, où il s'intéresse aux pratiques actuelles de l'homme dans le travail, les loisirs, la politique, la sexualité. Il consacre dans cet ouvrage une place majeure aux questions de la ville et de ses transformations. Comme urbaniste, il défend la densité, mais sous une forme autre que les tours et les barres, par l'habitat individuel groupé ou semi-collectif.
Le 1er septembre 2008, à la suite du conflit russo-géorgien, Pierre Le Vigan a lancé une pétition sur le thème L'Europe a besoin d'une Russie forte, dans laquelle il défend l'idée d'un rapprochement entre l'Europe et la Russie. Il participe à diverses émissions de Radio Courtoisie et à Radio Libertés (groupe TV Libertés). À partir de 2014, il collabore au site Boulevard Voltaire[6].
Publications[modifier | modifier le code]
Ouvrages[modifier | modifier le code]
Contributions[modifier | modifier le code]
Préfaces[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
contact éditeur : labarquedor [at] gmail.com
pierrelevigan [at] gmail.com