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Date de création : 23.03.2011
Dernière mise à jour :
24.12.2023
30 articles
Parution le 20 mai 2015
le dernier livre de Pierre LE VIGAN
Soudain la postmodernité De la dévastation certaine d'un monde au possible surgissement du neuf
Qu'est-ce que la postmodernité ? - les différences entre postmodernité et hypermodernité - c'était mieux avant ? - et surtout, pourquoi ? - que pouvons-nous espérer ?
- une enquête sur les idées qui mènent le monde - des pistes pour nous désalièner - des idées pour décoloniser nos imaginaires - philosophie et politique - arts et luttes des idées - Pierre Le Vigan, un écrivain entre Milan Kundera et Peter Handke - une pensée des recommencements
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tarif pour libraires : nous consulter
préface de Christian Brosio
"l'auteur aime le débat tant avec autrui qu'avec lui-même [...] Un esprit curieux, tolérant et...toujours sur ses gardes" Georges Feltin-Tracol, Synthèse nationale n°42, 2016
C’est un livre vivant et non unematière morte.
On s’y trouve aussibien que dans une vieille forêt.
Nous rencontrons tantôt un jeunearbre, tantôt un superbe chêne
centenaire. Ici un saule penchéavec mélancolie, là un vif châtaignier
lançant des gerbes de perspectivesnouvelles, une démonstration
solide comme unacaciaou une digression aussi légère que
les fleurs de sous-bois.
Pierre Saint-Servant, Présent, 26 septembre 2015.
LES LIVRES DE PIERRE LE VIGAN :
. Inventaire de la modernité avant liquidation, Avatar éditions 2007.
. Le front du cachalot. Carnets, Dualpha 2009.
. La tyrannie de la transparence. Carnets II, L’Aencre-Dualpha, 2011.
. Le malaise est dans l’homme. Psychopathologie et souffrances psychiques de l’homme moderne, Avatar éditions 2011.
. La banlieue contre la ville, La Barque d’Or, 2011.
. Ecrire contre la modernité, précédé d’Une étude sur la philosophie des Lumières, La Barque d’Or, 2012.
. L’effacement du politique, La Barque d’Or, 2014.
. Chronique des temps modernes, La Barque d’Or, 2014.
(Ne sont pas citées les collaborations à des livres collectifs)
L'effacement du politique. La philosophie politique et
la genèse de l'impuissance politique de l'Europe.
Préface d'Eric Maulin, édité par La Barque d'Or
164 pages, 15 €.Tarif libraire 10 €,frais de port 4 €
A commander à La Barque d'Or
courriel : labarquedor@gmail.com
« Le politique est une instance, il lui faut une substance. » (…) « Dans l’Europe actuelle l’unique a été privilégié sur le commun (ainsi pour la monnaie). Pire : l’uniformitéde l’unique a tué le commun. »
« Faut-il choisir le retour à nos vieilles nations contre l’Europe ? Cela ne parait pasdurablementpossible. Qui peut penser que nos nations soientvraiment à l’échelledes grands empires du monde : USA, Chine, Inde, Brésil…? Faut-il alors construireune nation européenne, l’équivalent de nos vieilles nations mais à l’échelle de l’Europe ? Interrogeons-nous. Si le volontarisme est nécessaire, est-il toujours suffisant ? Peut-on, en quelques décennies, refaire le processus de construction des nations qui s’est étalé sur plusieurs siècles ? Il faut donc sans doute faire une Europe politique, mais pas comme une « super nation ». Comme autre chose.Et c’est là qu’il faut certainement recourir à l’idée d’Empire. La repenser comme notre nouvelle chose commune. Faire revivre une idée à la fois très ancienne et très neuve ? »
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L’effacement du politique, de Pierre Le Vigan
De nombreux ouvrages paraissent pour identifier les causes de la crise de l’idée européenne, mais peu d’entre eux creusent le sujet jusqu’à la racine, comme le livre de Pierre Le Vigan. Préfacé par Eric Maulin, professeur de droit international à l’Université de Strasbourg, il est sous-titré : « La philosophie politique et la genèse de l’impuissance européenne. » Parmi les causes de cette impuissance, l’auteur pointe les « belles idées » qui tournent au cauchemar car mal interprétées : liberté, égalité, morale, droits de l’homme, démocratie, etc. Pis, l’Europe ne s’aime pas et pratique le déni – quand ce n’est pas la haine de soi : « On préfère tout ce qui n’est pas nôtre. Chacun y plante et cultive ses croyances. Toutes les diversités sont bonnes sauf celles d’Europe. »
A force de se penser seulement en termes économiques, celle-ci est devenue une simple zone marchande, informe et fluide, un néant (et un nain) politique : « Impuissante à vouloir, impuissante à se vouloir. » Oui, la crise européenne est d’abord une crise d’identité. Les responsables ? Pierre Le Vigan rappelle les propos de Pierre-André Taguieff, pour qui l’Europe est « gouvernée par des super-oligarques, caste d’imposteurs suprêmes célébrant le culte de la démocratie après en avoir confisqué le nom et interdit la pratique ».
D’où l’urgence de retrouver la voie du politique et de la puissance. Comment ? Certainement pas en s’identifiant à un Occident de plus en plus caricatural. Pierre Le Vigan penche pour une Europe impériale (mais non impérialiste), seule capable de faire face aux géants que sont les Etats-Unis et la Chine.
Dense, d’une grande clarté et d’une érudition sans faille, il s’agit là d’un ouvrage appelé à faire date.
Michel Thibault,Le Spectacle du monde, n° 613, juillet-août 2014.
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"Nul doute que L’effacement du politique de Pierre Le Vigan est un essai qui fera date, au-delà des querelles désuètes et déplacées entre un européisme aveugle et un souverainisme réductionniste." Georges Feltin-Tracol, Europe Maxima, 4 septembre 2014.
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"Afin de résoudre une contradiction dirimante : comment retrouver le sens de la communauté sans pour autant renier la liberté moderne ?, Pierre Le Vigan, dans L'effacement du politique, trouve en Jean-Jacques Rousseau le penseur le plus apte d’obtenir un compromis, un dépassement, une synthèse entre ces deux formes contradictoires de liberté." Rodolphe Badinand, Synthèse nationale, août 2014.
De Aimé Césaire à Albert Camusen passant parErnst Jünger,Régis Debray et quelques autres.Propos sur la littérature,la philosophieet les temps modernes
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"Lire Chroniques des temps modernes de Pierre Le Vigan est [...] un antidote au spleen et au désoeuvrement, un baume apposé sur les plaies mortifères de la modernité." Thibault Isabel, écrivain.
C’est un livre qui se picore mais qui invite aussi le lecteur à prendre le temps de se livrer à de profondes méditations. C’est que l’immense érudition de Pierre Le Vigan est tout sauf une somme stérile de savoirs mais se déploie au service d’un regard, d’une vue du monde, sans complaisance sur notre monde occidental, l’individualisme ou la critique du mythe du Progrès (mais pas des progrès). Au fil des pages nous allons à la rencontre de Montherlant, Céline, Houellebecq, Richard Millet, Taguieff, Régis Debray et de tant d’autres : pas seulement de contemporains, mais aussi de Nietzsche ou de Jomini (penseur militaire du XIXe siècle), et sont également conviées des considérations « inactuelles », au sens d’éternelles, venues d’Horace ou de Sénèque.
Dans l’éclectisme de ses notes, Pierre Le Vigan traite d’innombrables sujets. Cela va du tango à la notion du temps lié à la dépression dans notre société, la ville et son urbanisme, la sexualité, le téléphone portable, la géopolitique, l’Irak, la dictature du marché… et, dans ce foisonnement de thèmes, toujours un œil critique, parfois une agréable légèreté mais souvent beaucoup de profondeur. (...)
(...) Pierre Le Vigan pratique la parrhésia «…un dire ouvert, dans lequel le souci de comprendre le point de vue de l’autre passe par le souci d’honnêteté vis-à-vis de soi ». Que de pépites de la pensée cette chronique met-elle en valeur, que de citations remarquables tirées d’une foule d’auteurs ! Il est vrai que pour Le Vigan « Citer c’est rendre hommage à ce qui a été déjà pensé. Ce n’est pas se dissimuler derrière ses citations, c’est prendre place dans un cortège. » (...) Se lit avec délectation.
Alain-Christian Drouhin
Polémia, 16/02/2014
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Alain de Benoist, La méthode Pierre Le Vigan
« Il y a au fond deux sortes d’hommes, ceux qui ont aiméLe Grand Meaulnes, et les autres. » Pierre Le Vigan fait évidemment partie des premiers, lui qui écrit à la fois qu’ « on meurt toujours de son enfance », et que « la vie consiste à oublier l’intransigeance de la jeunesse ». L’auteur est sensible à l’ambivalence. On la retrouve tout au long de son livre, qui nous en apprend autant sur lui-même que sur « les temps modernes ». La « méthode Le Vigan », c’est la citation ou l’observation commentée. Ceux qui lui reprocheront de faire trop de citations auront doublement tort, d’abord de ne pas comprendrequ’il est plus modeste de citer que de paraphraser, et ensuite de ne pas voir que la citation est ici un tremplin : à partir de ce qu’il a lu, vu, retenu, noté, Pierre Le Vigan prolonge le sillage et approfondit la réflexion, avec pour résultat un bonheur d’écriture qui se prolonge lui-même en bonheur de lecture. « Ma thèse principale, écrit-il encore, c’est que tout se répond. Tout répond à tout. Tout est en correspondance avec tout. » C’est bien cela, en effet, et c’est ce qui lui permet de comprendre que l’époque actuelle est un « fait social total » (Marcel Mauss), où la production cinématographique, le commentaire journalistique, la construction urbanistique, le regard sur la sexualité ou même le fait-divers ne sont pas moins significatif que les grandes productions de la pensée. Ce bloc-notes sur des sujets épars, équivalent de ce qu’est le carnet de croquis pour un dessinateur ou un peintre (« écrire ; c’est déjà dessiner »), dit l’essentiel au moyen d’une approche multiple. On peut y pénétrer à la page que l’on veut. Mais le guetteur de signes sait aussi être éveilleur. « Qui écrit des choses qui ouvrent vraiment à des questions, qui parlent du réel en partant du réel » ? Réponse : Pierre Le Vigan, pour qui « l’esprit se taille en pointe, comme les crayons » ! Elémentsn° 151, avril-juin 2014
Michel Marmin : "[Pierre Le Vigan examine] le corps des sociétés humaines qu'il ausculte avec l'instinct quasi infaillible de ces vieux médecins de famille qui diagnostiquaient trop bien les maux pour ne pas se méfier des remèdes ! Pierre Le Vigan se garde des solutions toutes faites, que ne proposent jamais que ceux qui ne voient pas les problèmes. Les problèmes, Pierre Le Vigan, lui, les voit, dans leur complexité, leur irréductibilité, leurs contradictions : c'est ce que Péguy appelait être fidèle au réel. Dans une ère, la nôtre, où les réalités tendent à s'effacer derrière leurs simulacres, cette capacité à les remettre au premier plan est une qualité rare, et énorme (...)"
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Ce site vise à mieux faire connaitre les travaux de Pierre Le Vigan et d'autres auteurs, peu connus, mal connus ou peu diffusés.
Le thème de la barque d'or, ou encore de la barque solaire, est très ancien. On le trouve chez les Egyptiens, les Grecs, les Romains, les Celtes et les Chrétiens.
La barque d'or est une association loi de 1901 à but non lucratif.
Les livres de Pierre Le Vigan sont aussi disponibles sur amazon.
Ecrirecontre la modernité est paru en juin 2012. Il est précédé de Une étude sur la philosophie des Lumières. L'ouvrage porte sur Montaigne / Pascal / Goethe /Tocqueville / Nietzsche /Charles Péguy / Walter Benjamin /Jean Prévost / Emil Cioran / André Gorz /Slavoj Zizek / Alain Finkielkraut / Françoise Dastur / Jean-Claude Michéa.
"Pierre Le Vigan avertit d’emblée son lecteur : pour penser contre la modernité, encore faut-il être contre, tout contre elle. Autrement dit, retourner son idéal d’autonomie en l’expurgeant de ses errements individualistes. Conscient que « toute époque moderne sécrète ses antimodernes », Le Vigan se dit contre-moderne – et non antimoderne –, farouchement attaché à l’émancipation des hommes mais aussi à la défense de leurs racines, l’une n’allant pas sans l’autre, chose que l’on a tendance à oublier depuis le triomphe des Lumières." (Daoud Boughezala, Causeur, en ligne le 18 novembre 2012)
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"Pierre Le Vigan présente quatorze figures littéraires ou philosophiques européennes, l’ensemble étant précédé d’une belle Étude sur la philosophie des Lumières. (...) Ces portraits intellectuels présentent l’avantage de critiquer le monde moderne de l’intérieur d’autant que « c’est notre modernité qui est critiquable, ce sont nos temps marqués par la dictature de l’objet et celle de l’argent (p. 13) »." (Georges Feltin-Tracol, Europe Maxima, septembre 2012).
Dédié à Lucien Bresler
Le prix public est de 15 E (10 E pour les libraires) + 4 E de frais de port.
Chèque à l'ordre de "La Barque d'or" - commande par courriel : labarquedor at gmail.com
Après l'analyse du malaise de l'homme moderne, après la critique de la société de la transparence, c'est le thème de la banlieue contre la villequi est l'objet de ce récent livre de Pierre Le Vigan.
Comment la forme-banlieue menace la ville. Pourquoi la transformation de la ville en banlieue n'est pas inéluctable.Un essai complet, riche en analyses historiques et sociétales qui comblera et passionnera tous ceux qui sont taraudés par la réalité de la crise de la ville.Avec un fort chapitre consacré à Paris et sa banlieue.
18 euros, 248 pages.
Commande : envoyer un mail à labarquedor@hotmail.fr en indiquant :
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Prix 18 E + 4 E de frais de port (pour la France) soit
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Les réglements se font par cheque ou par virement à l'association La barque d'or. "La Barque d'or" est une association à but non lucratif régie par la loi de 1901.
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"Ce qui démontre l'auteur, notamment à travers son historique fourni de la banlieue parisienne, c'est que la ville relève avant tout d'une volonté politique." (Pierric Guittaut, revue Eléments, n° 143, avril-juin 2012).
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Aristide Leucate, Bvoltaire, 6 avril 2018
"Qui mieux que Pierre Le Vigan pouvait parler de la transparence, cette obsession diaphane de la postmodernité, cet obscène petit déjeuner quotidien chez Tyrannie, elle-même hôtesse intransigeante et parangonne de tous les vices privés devenus vertus publiques ? Comme le dit son préfacier, Arnaud Guyot-Jeannin, Le Vigan est « un penseur organique épris de liberté ». En effet, quoi de plus antithétique de la liberté que la transparence qui abolit toutes les limites protectrices de la pudeur, de l’intime, du confidentiel sinon du secret au bénéfice indu du voyeurisme de l’homme par l’homme ?
La transparence est symptomatique des sociétés liquides que Zygmunt Bauman a si bien décrites. L’exigence autoritaire de « clarté » et de « lumière » s’accommode parfaitement avec l’eau, cet élément aussi insaisissable et limpide que l’est cette notion vague de transparence. À cette enseigne, Pierre Le Vigan est bien inspiré de l’associer à la méduse.
Avec la transparence se manifeste le spectacle éhonté de ses travers les plus inavouables à la vue de tous, urbi et orbi, sans se rendre compte que l’orgie de ses turpitudes n’est que l’étalage vulgaire et complaisant d’un monde avachi qui marche délibérément de travers.
Les pensées collectées et consignées par Pierre Le Vigan dans son petit opus sont, à bien des égards, des moyens puissants de renouer avec cette sphère de l’intime, ce « pour-soi » qu’est, par définition, la méditation. On renoue, sur les pas de ce pérégrin endurant, avec le silence de la raison réflexive et raisonnante, loin du tumulte des vagues d’une époque qui se complaît, par Dieu sait quel mystère, dans le miroir sans tain de sa vacuité narcissique.
Le Vigan estime, à bon droit, que « l’intime, pour exister, doit être soustrait aux regards et à la compétence sociale. […] C’est pourquoi la colonisation du monde commun tout comme celle du monde privé par la marchandise et le culte de la transparence tend à nous priver de l’intime. » Le dogme égalitaire des droits de l’homme déclaratoires contribue largement à cet arasement des singularités soliloques, à ces fermetures sans compensation des tribunaux du for interne. « En conséquence, relève Pierre Le Vigan, plus les hommes sont égaux en principe, plus se manifeste l’envie, la recherche du bien-être, l’hédonisme. L’obsession de soi désocialise. »
Ce faisant, notre marcheur au long cours confirme avec éclat le diagnostic démo-despotique posé avec une implacable lucidité par Tocqueville : « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. […] Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. […] Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir » (De la démocratie en Amérique, 1835-1840).
C’est cela, la transparence. Mettre au jour ce que l’on ne veut plus occulter au regard des autres. Or, c’est bien le propre de l’enfance que de ne pas s’empêcher – comme aurait dit Albert Camus – et de livrer fièrement, tout à trac, le produit de ses élucubrations bucco-anales. Le polissage de l’éducation que vient étayer le contrefort marmoréen d’une civilisation immémoriale a, précisément, pour objet de tirer un rideau opaque sur ces exhibitions primitivistes, de les enfouir au-dedans de notre cerveau reptilien. C’est pourquoi, à l’injonction infantile de la transparence, doit répondre un impératif salutaire de désobéissance civique."
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La tyrannie de la tranarence, carnets II, L'Aencre, 2011., Dualpha, 2018, La barque d'or, 2020.
Publié en 2011, "La tyrannie de la transparence" (l'Aencre-dualpha, diffusion http://www.librad.com et http://www.dualpha.com) constitue une critique de la transparence comme horizon de notre temps et forme contemporaine du nihilisme.
Ce livre de fragments, notes et scolies s'inscrit dans une veine proche du "Front du cachalot. Carnets de fureur et de jubilation", publié auparavant, et qui part d'une méditation sur le "terrible front chaldéen" du cachalot chez Herman Melville. http://www.librad.com
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Nicolas Gauthier: « Un livre qui pousse à la réflexion sans jamais être pesant et qui, une fois refermé, donne l’impression au lecteur d’être devenu un peu plus intelligent qu’il ne l’était en l’ouvrant… ». (Flash, 16 juin 2011).
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Préface d'Arnaud Guyot-Jeannin à La tyrannie de la transparence :
" Pierre Le Vigan se caractérise par sa bonté, sa droiture, son honnêteté, sa curiosité et son indépendance d’esprit. Des mots trop galvaudés de nos jours. Il lit beaucoup, mais pense par lui-même. (...).
Républicain subsidiariste, démocrate organiciste et socialiste populiste, Le Vigan est attaché au(x) peuple(s) de façon charnelle. Son populisme, jamais démagogique, est exigeant, aristocratique et anagogique. Il s’agit d’un aristo-populisme. Lui-même homme du peuple, il pense pour le peuple (mais jamais à sa place tant il considère que la souveraineté du peuple est inaliénable et devrait encore s’étendre).
Attachant une importance considérable au lien social, il déplore son délitement par les assauts conjugués de l’individualisme et de l’utilitarisme marchand. Néanmoins, il réfléchit sur les conditions possibles de sa réémergence dans l’espace public."
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Georges Feltin-Tracol: "Pierre Le Vigan scrute, dissèque, démonte les tares de notre époque." (Europe maxima, 2 octobre 2011).
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Avant-propos de Pierre Le Vigan
La tyrannie de la transparence renvoie à une descaractéristiques les plus marquantes de notretemps. Il s’agit de la volonté de tout dire, de toutfaire savoir, du refus de l’épaisseur des choses, etde leur opacité.La transparence s’oppose nonseulement à l’opacité mais aussi, comme le relèveMichela Marzano, « à l’être de l’objet, à saprésence solide. » (Le Contrat de Défiance,Grasset, 2010). Critiquer la transparence n’est pasfaire l’apologie de l’obscurantisme. Il s’agit de direque tout n’est pas aisément communicable, et quece qui se dit et se montre n’épuise pas toute lacomplexité d’une situation et des relations entreles hommes. Et bien sûr entre les hommes et lesfemmes.La transparence est le revers del’oeilabsoludont parle Gérard Wajcman, c'est-à-dire del’Etat omnivoyant, de l’idéologie de l’hypervisible etde la dissolution de l’intime et du secret (YvanRioufol parlede « tyrannie de l’impudeur »).Cette transparence devenue obligatoire, jel’associe à un animal bien particulier. La méduseest un animal marin, comme le cachalot qui futl’emblème de mes carnets précédents (Le front ducachalot, Dualpha, 2009). La méduse est un animal marin sans os qui prolifère particulièrement en notre époque,sans doute en liaison avec les transformations dela planète dues à l’homme. Il n’est pas interdit devoir dans la prolifération de cet animal quasi transparentet invertébré, au demeurant assezélégant dans son registre, tout un symbole.Certaines méduses sont toxiques pour leshumains, mais seulement moins de 10 % desespèces. Bien entendu, certains peuples mangentles méduses, ébouillantées et séchées au soleil.« La faim est le meilleur des cuisiniers »remarquait Kant (Critique de la faculté de juger).La Méduse – et ici la majuscule s’impose – estaussi l’une des Gorgones. On meurt changé enpierre, c'est-à-dire au sens propre pétrifié, quandon la regarde, ou quand on regarde ses soeurs. LaMéduse est l’Autre « non comme hôte mais commehorreur, comme chaos, comme inhumain absolu »écrit Olivier Abel (La Croix, 28 novembre 2008).Mais il faut être circonspect devant les figures dites du mal, a fortiori quand on prétend définir un« mal absolu ». Les « figures du mal » ne doiventjamais décourager l’esprit de lucidité. Ces carnetsont été écrits de 2008 à2010. Certains extraits sont parus dans lemagazine trimestrielEléments http://www.revue-elements. ces carnets disent quelque chose du « tissu decomSil’âme » de leur auteur, un « fourmillement depetites inclinations », disait Gilles Deleuze, ce n’estpas l’auteur qui importe. Les vanités d’auteur nesont rien, d’autant que les citations tiennent la plusgrande place dans ces carnets, mais lessingularités d’auteur ne sont pas rien car ellesouvrent sur l’universel.Les citations sont desmunitions. Elles aident à comprendre l’homme, àcomprendre notre temps. J’aime à penser, dureste, que « tout a déjà été dit ». Mais tout asouvent été maintes fois oublié. Et tout doit êtrereformulé, toujours, et reprécisé, encore et encore.Dans sesCarnets du grand chemin, Julien Gracqécrivait : « J'ai plaisir à débusquer ces nuancespaysagistes ; ce sont des acquis qui jamais plus nese laisseront tout à fait oublier : l'enrichissementdes nuances saisissables du visage terrestre et deson expression est pour moi de tout autreconséquence que la saisie d'une subtilitépsychologique.
Pierre Le Vigan
Préface de Thibault Isabel au Malaise est dans l’homme, http://www.avatareditions.com et http://www.librad.com
(extrait) :
« L’homme est-il fait pour être heureux ? Sans doute aimerait-il l’être, assurément. Mais le bonheur est un idéal abstrait, qu’il est bien difficile de définir positivement, et qu’il est moins facile encore de réaliser concrètement dans sa vie. Il y a tout lieu de penser que, depuis la nuit des temps, chaque membre de notre espèce connaît épisodiquement des moments de déprime ; le mal-être, le flou identitaire et la douleur d’exister font jusqu’à un certain point partie intégrante de notre condition. Mais il y a tout lieu de penser aussi que certaines époques sont plus que d’autres touchées par le malaise intérieur. Depuis le tournant des années 1830 et l’entrée brutale dans la révolution industrielle, l’Occident semble ainsi submergé par une vague plus ou moins généralisée de « spleen », que les auteurs romantiques qualifiaient avec optimisme de « mal du siècle », sans savoir que nous l’éprouverions encore près de deux cents ans après eux… Notre art s’en est largement fait l’écho, mais aussi nos magazines, nos reportages télévisés et nos conversations. La « dépression » est partout, superficiellement soignée par les traitements pharmacologiques à la mode, comme une rustine apposée sur un navire en voie de perdition.
Le « mal du siècle » romantique n’était-il pas en somme plutôt un mal naissant de la modernité ? C’est en un sens à cette question que tente de répondre Pierre Le Vigan, lorsqu’il établit un tableau psychologique et culturel remarquable de la souffrance psychique, telle qu’elle a pu être conçue par le passé, depuis l’Antiquité, mais aussi telle qu’elle se manifeste aujourd’hui, dans une mosaïque pléthorique de manifestations.
La souffrance est de tous les siècles, mais elle varie cependant d’une période à l’autre, dans sa nature et ses modes d’expression autant que dans son intensité. Certaines sociétés sont plus ou moins propices à l’éclosion du malaise, et lui donnent des formes plus ou moins spectaculaires et graves. Peut-être la dépression mineure mais banalisée est-elle d’une certaine manière une maladie des pays riches, le prix à payer existentiel pour un surcroît de confort matériel. Hyppolite Taine et Paul Bourget, en France, s’en faisaient déjà les témoins au XIXe siècle, tout comme Emile Durkheim, au tournant du XXe. Un peu plus tard, en 1935, Thierry Maulnier titrait un de ses livres les plus célèbres « La crise est dans l’homme », pour rappeler que les crises de l’économie ne sont pas en premier lieu responsables des déséquilibres de l’humeur et des difficultés relationnelles, dans nos nations « développées », parce que ces phénomènes tiennent d’abord à une perversion des sociétés et, partant, à une perversion de l’humain. Plus récemment, la thèse d’un mal-être inhérent à l’homme moderne, ou du moins accentué par les conditions modernes de vie, a été repris, en France, avec des sensibilités diverses, par des auteurs tels que Marcel Gauchet, Gilles Lipovestky ou Alain Ehrenberg, voire encore à l’étranger par Christopher Lasch ou Daniel Bell. C’est dans cette tradition d’écriture que se situe Pierre Le Vigan, avec les convictions, les orientations et les analyses qui lui sont propres. »
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« C'est un beau livre, érudit, formidablement documenté mais surtout sensible, qui, sans bien entendu les épuiser, aborde, en les esquissant ou, au contraire, en les creusant à fond, les thèmes que peut recouvrir un sous-titre tel que ''Psychopathologie et souffrances psychiques de l'homme moderne'' » (...) Michel Marmin, Eléments 141, 2011.
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Le malaise est vraimentdans l’hommepar Georges FELTIN-TRACOL
On connaissait Pierre Le Vigan philosophe, urbaniste et penseur préoccupé par les questions sociales et écologiques. On le découvre aujourd’hui fin analyste de l’âme humaine. Se plaçant dans le sillage de La crise est dans l’homme, le premier ouvrage de Thierry Maulnier (1932), Le malaise est dans l’homme est un essai passionnant d’exploration des différentes psychopathologies et souffrances psychiques de l’homme moderne. Il considère que « la souffrance psychique est au carrefour du psychique et du social (p. 19) ». De là son intérêt pour ce sujet pointu.
Il examine en une vingtaine de chapitres la dépression, l’ennui, la mélancolie, la paranoïa, les « états-limites », le bovarysme – cette illusion d’être autre -, les phobies, le dandysme, etc. En historien, en philosophe et presque même en « praticien » averti, Pierre Le Vigan définit, scrute, observe les manifestations de ces troubles ou de ces surmenages. Par exemple, « l’actuelle dépression est une maladie de la responsabilité (p. 46) ». On peut regretter qu’il n’exploite pas assez la polysémie du mot qui a aussi des significations topographique et météorologique éclairantes si l’on croit à l’importance symbolique de la métaphore…
Sur la paranoïa, il remarque que c’« est une maladie très moderne. Elle n’est en effet guère pensable sans l’individualisme et la croyance en un “ moi ” autonome et donc susceptible de “ corruption ” par l’Autre, par l’Extérieur (pp. 92 – 93) ». Concernant les addictions ou « dépendances », il souligne fort justement que « c’est se passer du désir (p. 138) » au profit d’une satisfaction immédiate et éphémère. Il s’agit d’« une emprise irrésistible [qui] s’instaure (p. 139) ».
Pierre Le Vigan soumet aussi le concept d’identité à ses interrogations. Pour lui, « l’identité n’est pas l’authenticité. Celle-ci est le mythe d’une non-dualité, d’une spontanéité totale, de relations humaines qui n’obéiraient pas à des codes, à une éducation (paideia), et qui n’auraient pas d’histoire (p. 174) ». La construction de soi se révèle désormais plus ardue pendant que « s’accroît le nihilisme “ mou ” qu’est la fatigue de vivre et d’engager des choses (p. 186) ». Éreintées par un quotidien matériel trépidant, les âmes sont en déshérence. Pour cacher ce naufrage psychique, « la société valorise la repentance plutôt que l’orgueil, fut-il mal placé (p. 187) ». Dans le même temps, « l’hyper-émotivité contemporaine et l’hypersensibilité nourrissent le narcissisme qui demande lui-même en retour des réassurances hyperprotectrices (cellules de soutien psychologique, etc.) (p. 187) ».
La dévastation est si considérable – car elle s’amplifie de l’omnipotence des médias et de leurs écrans tyranniques – que la fin des souffrances psychiques paraît encore bien lointaine. Est-il possible de s’en sortir ? Pour Le Vigan, « les seules réponses de long terme ne peuvent être que le renforcement du lien social, du “ tenir-ensemble ” la société. Le mythe de la mondialisation heureuse ne fera pas longtemps illusion, c’est l’invention et l’appropriation de nouvelles pratiques sociales, solidaires, c’est le tissage de nouveaux liens qui est nécessaire. La modernité hypercapitaliste avance sur la base du couple société de masse – repli individualiste, la massification jouant le rôle du répulsif entraînant toujours plus d’individualisme et de privatisation de l’individu (habitat des plus riches en résidences sécurisées, déplacements en voiture, isolement dans sa bulle musicale avec les diffuseurs individuels de musique numérique, etc.). Il faut rechercher des contre-courants à cette privatisation des existences. Il faut réapprendre le sens de la vie, le sens de la ville, et aussi le temps et son bon usage, qui peut être la lenteur (pp. 22 – 23) ». Alors la psyché humaine retrouvera peut-être une certaine quiétude à rebours du délire actuel hyper-moderne."
Georges Feltin-Tracol, <Europe Maxima>, janvier 2012.
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Le front du cachalot est disponible chez http://www.librad.com
Ludovic Maubreuil : « Je n’ai jamais considéré ces carnets comme une lecture anodine, venant me confirmer ce que je ressentais, mais bien plutôt comme un défi stimulant, apte à réassurer mes positions comme à les remettre en question, en tout cas toujours les clarifier. Faire de la modernité autre chose qu’un repoussoir commode ou une fête rassurante (ce que font la plupart des aveugles sur la vraie nature de notre temps) est sans doute le plus grand bienfait qui se dégage de la lecture de ces textes « de fureur et de jubilation » : face au monde moderne, Pierre Le Vigan ne mâche pas ses mots mais ne boude pas pour autant son plaisir ; il ne suit pas les cortèges mais ne prend pas, hautain, la pose à l’écart. » Eléments 135, 2010. http://www.revue-elements.com
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Christian Brosio : « Sous-titré Carnets de fureur et de jubilation, ct ouvrage au titre mystérieux (une allusion à Moby Dick, le célèbre roman d’Herman Melville) est une contribution majeure à l’intelligence de notre temps. Recueil de textes rédigés entre 2001 et la fin 2008, publiés pour certains par la revue Eléments, il s’agit d’une sorte de journal « non intime », touchant aussi bien à la politique qu’à l’art, la littérature, le cinéma, la philosophie, l’histoire, la géopolitique. Nourri des vastes lectures de l’auteur mais aussi de ses expériences et de ses observations l’ensemble constitue une radioscopie critique des plus amples, des plus fines et des plus incisives de notre société globalisée. Auteur engagé au sens le plus noble du terme, Pierre Le Vigan se garde des « solutions toutes faites », qu’elles soient « de droite », « de gauche », ou « du centre ». Les pistes alternatives qu’il explore n’en sont que plus radicales et nuancées tout à la fois. Et par conséquent plus stimulantes. » Valeurs actuelles, 24 juin 2010.
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Présentation de Michel Marmin au livre de Pierre Le Vigan, Le front du cachalot. Carnets de fureur et de jubilation (Dualpha, 2010).http://www.librad.com
Pierre Le Vigan est un penseur sensuel. La profondeur de ses vues tient d'abord au fait que ce sont précisément des vues, c'est-à-dire qu'il n'avance rien qu'il n'ait personnellement senti, éprouvé, expérimenté. Le lecteur sera d'ailleurs frappé par l'importance que le corps occupe dans ses carnets. Le corps, avec ses grâces et ses disgrâces, ses joies et ses douleurs, Pierre Le Vigan en est l'arpenteur le plus tenace et le plus généreux que je connaisse. Car le corps, ce n'est évidemment pas seulement celui des femmes, dont il parle au demeurant avec tendresse, respect, et une sûreté dans le coup d'œil que l'on aimera à qualifier de picturale ; c'est aussi le corps des sociétés humaines qu'il ausculte avec l'instinct quasi infaillible de ces vieux médecins de famille qui diagnostiquaient trop bien les maux pour ne pas se méfier des remèdes !
Pierre Le Vigan se garde des solutions toutes faites, que ne proposent jamais que ceux qui ne voient pas les problèmes. Les problèmes, Pierre Le Vigan, lui, les voit, dans leur complexité, leur irréductibilité, leurs contradictions : c'est ce que Péguy appelait être fidèle au réel. Dans une ère, la nôtre, où les réalités tendent à s'effacer derrière leurs simulacres, cette capacité à les remettre au premier plan est une qualité rare, et énorme, parce que, comme le dit César dans De bello civili [la Guerre Civile], «nam plerumque in novitate rem fama antecedit»*. Pierre Le Vigan n'est pas impressionné par fama **, mais par res !
Penseur sensuel, penseur réaliste. Mais pour voir le réel, encore faut-il avoir de bons yeux, un bon angle de vue. En philosophie comme en art, le regard est d'abord une question de rectitude, donc de morale. Si Pierre Le Vigan n'est pas à proprement parler un «moraliste», il est assurément un philosophe moral. Il dit les choses, non avec la hantise de l'erreur, mais du mensonge, celui-ci étant infiniment plus grave que celui-là. L'erreur est humaine, le mensonge est inhumain. C'est pourquoi le lecteur s'accordera toujours avec Pierre Le Vigan, même dans l'erreur si jamais elle advient.
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*« Généralement, le bruit que fait un événement impressionne beaucoup plus que l'événement même » (traduction de la collection de la Pléiade). Littéralement : « Car souvent lors d’un événement nouveau la renommée l’emporte sur la réalité. »
** les « on dit », bruits rapportés. Aujourd’hui on dirait : la médiatisation des faits.
*** la chose même.
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"Je suis de droite au sens de la reconnaissance de la nécessité de l’effort, du travail, de la responsabilité personnelle. Je suis de gauche au sens de la nécessité d’agir pour plus de justice sociale, pour permettre l’élévation de tous, pour donner à tous les moyens de développer leurs talents aussi modestes soient-ils. "
Pierre Le Vigan, Le front du cachalot (Dualpha). http://www.librad.com
Inventairede la modernité avant liquidation. Etudes sur la ville, la société, la politique
« On a dit de George Orwell qu’il était un ‘’anarchiste tory’’ (autrement dit un anarchiste conservateur). On pourrait dire la même chose de Pierre le Vigan. » (François-Laurent Balssa, Le Choc du mois, avril 2008).
« Pierre Le Vigan s’affirme en démocrate convaincu et intransigeant. Pour lui, la démocratie est la participation effective et souveraine des citoyens à l’exercice du pouvoir politique. » (…) « Pierre Le Vigan est un esprit libre dont les réflexions sont de véritables ‘’promenades métapolitiques’’ » (Georges Feltin-Tracol, <Europe maxima>, mars 2008). http://www.europemaxima.com